![]() | 2. La séparation de biens pure et simplea. Principes1. Séparation des actifs et passifs - Les actifs et passifs restent personnels (art. 2.3.61 C. civ) SOUS RESERVE DE l’impact du régime primaire. - En cas d’INDIVISION, le créancier d’un époux doit - provoquer le partage. - saisir la part de son débiteur (art. 1561 C. jud) SAUF en cas de faillite de l’époux (le tribunal peut ordonner la vente préalable du bien (art. 100, al. 3 Loi sur les faillites). - Théoriquement, il n’y a pas de liquidation d’un tel régime à la dissolution de celui-ci, chaque enfant demeurant le propriétaire de ses biens (présents, futurs ou acquis pour son compte). - La preuve de la propriété des biens et celles de la cause juridique (le mobile) des opérations intervenues entre les époux sont des éléments essentiels dans ce régime.
2. Séparation des gestionsa. Les époux sont des tiers, l’un à l’égard de l’autre. Chacun gère exclusivement son patrimoine. b. LES LIMITES = celles imposées
![]() art. 1469 C. civ: règle la manière dont un époux peut racheter la part indivise de l’autre dans un bien indivis 3. Le mandat entre époux et la gestion d’affaire.a. Les articles 219 et 1467 C. civ organisent le mandat (peut être tacite) entre époux durant le régime. Il est révocable à tout moment. |
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b. Le mandat peut aussi être judiciaire dans le cadre des art. 220 et 223 C. civ. c. A défaut de mandat conventionnel ou judiciaire, les règles de la gestion d’affaire peuvent être invoquées entre époux séparés de bien. |